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Laitue Les prix élevés ne traduisent pas un marché favorable

La production estivale de laitue tarde à se remettre du confinement et de la fermeture des débouchés dans la restauration.

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, c’est-à-dire à la moitié de la campagne d’été des laitues.

 

 

Baisse des surfaces de laitue

Avec 4 143 hectares, les surfaces de laitue d’été seraient en baisse de 6 % par rapport à l’année dernière. Elles n’inversent donc pas la tendance constatée avec la campagne d’hiver bien que cette baisse des surfaces soit moins prononcée en été. La production de laitues d’été atteindrait 236,9 millions de tonnes, soit une baisse de 2 % par rapport à la campagne d’été précédente.

 

Les laitues d’été sont principalement produites en plein champ. Elles ont subi une météo peu favorable avec un printemps chaud et sec suivi d’un début d’été orageux et froid. La qualité et le grammage s’en sont ressentis dans tous les bassins de production. Le rhizoctone et les pucerons ont affecté la production dans les Hauts-de-France.

 

> À lire aussi : Laitue, un début de campagne atone (04/07/2019)

Les ménages achètent moins de salades

La production semble se concentrer sur la variété leader, la batavia, au détriment des variétés « autres pommées » dont les surfaces reculent de 12 % par rapport à l’année dernière. La variété romaine, qui reste plus rare, avait fait un retour dans les implantations (+33 % par rapport à l’année précédente) qui ne se retrouve pas dans la production (–24 %).

Des prix élevés qui replongent

Le climat maussade de la fin du printemps a aussi perturbé la consommation de salade. Alors que les prix de la fin de mai étaient élevés (+13 % par rapport à la même période de l’année précédente), la consommation des ménages s’est arrêtée. La restauration hors domicile, déjà détruite par le confinement, a mis beaucoup de temps à reprendre. Elle reste à un niveau assez faible, sauf toutefois dans les bassins du sud qui bénéficient du beau temps local.

 

Les prix à la production plongent en dessous de ceux de l’année dernière à la même époque. Sans pouvoir toutefois les chiffrer, les témoignages des destructions au champ remontent des enquêtes régionales. Pourtant, les importations (7 200 tonnes), constatées en mai 2020, sont en hausse de 12 % et les exportations (500 tonnes) en baisse de 48 % sur un an. Il en résulte un déficit de 7 200 tonnes qui se creuse de 22 % depuis un an.

 

> À lire aussi : Laitue, la fin d’année a dynamisé le marché (05/02/2020)

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